Volume 1
Optique physiologique / par H. Helmholtz ; traduite par Émile Javal et N. Th. Klein.
- Hermann von Helmholtz
- Date:
- 1867
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Credit: Optique physiologique / par H. Helmholtz ; traduite par Émile Javal et N. Th. Klein. Source: Wellcome Collection.
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![Le punctum proximum de l'accommodation est, dans ce cas, plus éloigné que le point de convergence. C'est là la plus grande étendue d'accommodation qu'on puisse atteindre; pour un observateur emmé- trope à l'âge de quinze ans, elle est de 1/3,69. 2) Vamplitude d'accommodation binoculaire. Ici on ne rend pas la convergence plus forte qu'il ne le faut pour la fixation du point pour lequel on s'accommode. On n'atteint pas alors le même degré d'accom- modation que dans le premier cas. L'amplitude de l'accommodation binoculaire du même observateur était de 1/3,9. 3) M amplitude d'accommodation relative à un degré de conver- gence domié. Celle-ci ne fut que de chez le même observateur et pour des lignes visuelles parallèles; pour une convergence de 11°, elle atteignit un maximum de 1/5,76, puis, la convergence augmentant, elle resta assez stationnaire, de sorte qu'elle était encore de 1/6,k pour une convergence de 23°, et de 79 au punctum proximum binocu- laire, pour une convergence de 38°. Au punctum proximum a,bsolu, pour une convergence de 73°, elle était nulle. Dans un but médical, il faut donc choisir des degrés de convergence déterminés'pour obtenir des degrés d'accommodation comparables, et il faut chercher, au moyen de lentilles choisies convenablement et qu'on met devant l'œil du patient, à lui rendre l'accommodation possible poul- ie degré de convergence adopté. Pour la détermination du punctum remotimi, il est bon de diriger vers un objet éloigné les lignes visuelles, qui prennent alors des direc- tions parallèles. Pour un œil myope, la distance focale de la lentille concave la plus faible, et pour un œil hypermétrope, celle de la lentille convexe la plus forte qui permettent de voir avec une complète exac- titude des objets très-éloignés, fournissent immédiatement la distance qui sépare l'œil de son punctum remotum. Pour la détermination du punctum proximum, Donders prescrit d'amener dans tous les cas au moyen de verres convexes, ce point à une distance d'environ 8 pouces, s'il se trouvait au delà, afin d'être avec certitude en pré- sence d'un effort d'accommodation suffisant. Il faut naturellement dans ce cas, tenir compte de l'influence de la lentille sur la position de l'image perçue. Pour rechercher l'acuité de la vue de personnes peu exercées à l'ob- servation, on se sert, comme objets d'épreuve, de lettres et de chiffres de différentes grandeurs (1). (1) De semblables tableaux ont été édites par Jàgcr jun., à Vienne en 1857. Ils sont géné ralement connus des oculistes sous le nom ^échelles de Juger et existent dans un grai nombre de langues. Les échelles de Snellen pour la détermination de l'acuité de la vis]](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21284878_0152.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)