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Credit: Manuel de pathologie externe / [par] Reclus [and others]. Source: Wellcome Collection.
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![mulcnl (Ians Ics mailles conjonclives en amas plus ou moins con- sidorablcs; a I’enconlre cle cc (juc pensc Virchow, la prolilcralion (les cellules ne fournil done (pi’iiu appoint migligealdc a la colleclioii pundeiiLo due pres(pic lout enliere a fissile hors du vaisseau, a la « diapiidese » dcs leucocyl'es. Maintenant intervient un nouveau facteur : on admet la diape- dese de Conheim, niais on la suhordonne a la pencilralion dans les vaisseaux de micro-organismes, de germes, de schyzophyles (jui ]iro- voqueront fissue dcs glohuleS hlancs. Cette ’ tluiorie, adoptee par Pasteur, Strauss et Cornil, en France, n’est pas ahsolument diimonlriie. On peut invociuer en sa faveiir le mode do gu(?rison des traunia- tismes sous-cutamis; fos d'un memhre se hrise, par exeniple; si la peau est intacte, la reparation se fait sans reaction indammatoire; mais qu'une dcichirure des teguments pcrmelte farriviie de fair jus- qu’au foyer de la fracture, les tissus se tumefient, s’echauffenl, rou- gissent, et du pus s’amasse dans la plaie. Or cen'est point foxygene, I'azote ou le melange de ces deux gaz qu’il faut incriminer : la jilaic evolue sans inflammation sous les pansemenls de Lister et de Guerin qui supprimenl, non fair, mais les germes renfermes jiar fatmo- sphere. Le pus examine an microscojie est rempli de microhes; on a hien dit que leur apparition elail posliirieure a celle du pus a la genese duquel ils ne conlrihuaient enrien, mais les expi^riinenlateursnipon- dent que les traumatismes, le contact dcs suhslances les plus irri- tantes, acides, alcaljs, fapplicalion du fer rouge sont incapahles (le produire la suppuration si facets des tissus irril(?s est inlerdit aux germes. Strauss, dans ses recherches recentes, a prouve que lorsqu’on injecte de fessence de tiu'chenlhine, de fhuile de croton, du mercure dans le tissu c.ellulaire d'un animal, il ne se forme pas de foyer purulent si la peau de faiiimal, les instruments, les liquides injcctcs eux-memes ont etc suflisamment purifi(^s; fabces est fatal, au contrairc, si fon ne s’est pas mis a fahri du contact des germes. D’aillcurs, dcs cxp(u'ienccs directes montrent finfluence de ces germes : on savail depiiis longtcmps quo les injections de pus dans le tissu celliilairc ]u-ovo(pient des ahees, mais cette action « phloiro- gi'inc » csl-elle due ii tons les elements r(5unis du liquide ou a une scule de ses jiarlics, serum, leucocytes ou micro-organisines? On a,](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21933753_0001_0014.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)