Essai sur l'expression de la face dans l'état de santé de maladie / Par Fr. Cabuchet.

  • Cabuchet, François.
Date:
An X [1802]
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Credit: Essai sur l'expression de la face dans l'état de santé de maladie / Par Fr. Cabuchet. Source: Wellcome Collection.

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    .pies, et la température des contrées qu’ils habitent. Mais on doit, avec le professeur Hatlé, distinguer les couleurs qui appartiennent aux races et qui sont héréditaires, de celles qui ne sont que l’effet immé¬ diat de l’action solaire. Ainsi Kolbe a vu la couleur olivâtre se développer au bout de quelques jours dans les nouveaux nés Hottentots, comme le fait dans le 3Nègre la teinte noire qui le colore. Ces couleurs se transmettent avec la naissance indépendamment du climat; tandis que celles qui sont l’effet de son in¬ fluence , disparoissent lorsqu’elle cesse de s’exercer. Les femmes barbaresques perdent dans les harems le teint brun et basané particulier aux habitans de ce climat, et sont fort blanches. Et l’Européen, bruni par son séjour dans des contrées méridionales, re¬ couvre au bout de quelque temps dans sa patrie sa blancheur naturelle. Le corps réticulaire de la peau est encore le siège de toutes les éruptions. Les différens plis de la peau du visage dépendent, les uns des muscles subjacens qui, intimement ad- hérens à son derme, le rident lorsqu’ils se contractent. Ces rides sont toujours perpendiculaires à la direction des muscles. Telles sont celles du front produites par l’épicrânien; celles en forme de rayons que l’orbicu- laire grave autour des paupières ; celles qu’offrent les joueslorsque les muscles zygomatiques, canins, etc.se contractent; celles dont l’orbiculaire des lèvres envi¬ ronne la bouche, lorsqu’il les fronce en rétrécissant son ouverture, etc. La peau ne pouvant se contracter comme les muscles, et forcée cependant d’occuper moins de place lorsqu’ils se raccourcissent, se plisse. Ge sont ces rides qui servent à l’expression des pas-