Volume 178301

Dictionnaire portatif de santé, dans lequel tout le monde peut prendre une connoissance suffisante de toutes les maladies ... / par M.***, ancien médecin des armées du roi, & M. de B***, médecin des hôpitaux.

  • Charles-Augustin Vandermonde
Date:
1783
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Credit: Dictionnaire portatif de santé, dans lequel tout le monde peut prendre une connoissance suffisante de toutes les maladies ... / par M.***, ancien médecin des armées du roi, & M. de B***, médecin des hôpitaux. Source: Wellcome Collection.

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    ” À ao A B SJ tionnet fa nourriture à la force, à là durée de la fèvte : de façon qu'il faut beaucoup moins manger dans une fievre qui revient tous les jours, que dans celle qui eft tierce & quarte. | L'âge cependant établit quelques exceptions dans le régime. | pale Les enfants ne font pas en état de foutenir l’abftiz nence, comme les grandes perfonnes. Depuis la naïf fance jufqu'à un an, on doit toujours donner le tetton aux enfants, quelque fievre qu'ils aient, &c' quel que foit l’état de maladie dans lequel ils fe trouvent. Depuis point fupprimer tout-à-fait la nourriture aux enfants dans l’état de maladie : il convient feulement de le faire avec modération. On peut leur faire yne panade avec quelques tran- ches de pain que l’on fait cuire avec un peu de beurre êt de l'eau; ou, fi la fievre eft légere , la nourriture qui leur convient le mieux eft du lait, dans lequel on dé- laie de la mie de pain écrafée, que l’on fait cuire lé gérément en confftance de bouillie. Si on veut rendre di] jäune d'œuf avec un peu de fucre. ” Les vieillards font à peu près dans le même cas qué les enfants ; les longues abftinences & la diete forcéé les épuifent. 4 ren Les jeunes gens qui jouiffent d’un bon tempérament, & qui font dans’ la force de J'âge, font ceux qui font le plus en état de fupporter la Re dans les maladies. L’habitude a fes droits dans la maladie comme en de-vie tous les jours, que l'on réduiroit fubitement à un répime auftere , & à prendre beaucoup de boiflons faut à ces fortes de tempéraments très-peu d'eau, & quelquefois un peu de vin pour les fortifier. - À l'égard de ceux qui font naturellement grands man- geurs , 1l leur faut quffs un peu de nourriture pour fa- tisfaire à l'habitude qu'ils ont contractée, Quand leur fievre eft très-vive, on ne peut pas leur ARAREREe de 1