Volume 178301
Dictionnaire portatif de santé, dans lequel tout le monde peut prendre une connoissance suffisante de toutes les maladies ... / par M.***, ancien médecin des armées du roi, & M. de B***, médecin des hôpitaux.
- Charles-Augustin Vandermonde
- Date:
- 1783
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Credit: Dictionnaire portatif de santé, dans lequel tout le monde peut prendre une connoissance suffisante de toutes les maladies ... / par M.***, ancien médecin des armées du roi, & M. de B***, médecin des hôpitaux. Source: Wellcome Collection.
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![PL Y MA 587 maladie eft communément accompagnée de la rage. Voyez RAGE, HYDROPHOBIE. LYMPHE. (raladie de la) La lymphe eft cette partie blanche du fang, qui roule & circule dans les vaifleaux , & qui eft compofée en deux parties ; d’une, qui fe nomme la partie féreufe, qui n’eft autre chofe que de l’eau chargée de quelques fels, de quelques fou- fres & de quelques molécules gélatineufes ; l’autre, qui eft purement mucilagineufe, eft proprement celle qu’on appelle /ymphe, qui fe trouve toujours réunie avec la partie fereufe. Toutes les fois que la partie féreufe, les fels, les huiles , les foufres fe trouvent en proportion exaéte avec la. partie gélatineufe, la lymphe coule librement dans les vaifleaux fans aucun vice particulier; mais quand il y a quelque excès, c’eft-à-dire qu’elle peche ou par trop peu de férofité, ou que les fels trop exaltés ont acquis de läcreté, il furvient dans le corps des dérangements qui produifent différentes maladies. Ainf la lymphe peut pécher par épaiflflement, par âcreté, ou par difiolution. | De l'Epaiffiffement de la Lymphe. Toutes les fois que la lymphe fe trouve privée de l'humidité néceffaire , elle s’épaifit & fe fixe en di- verfes parties du corps, dans lefquelles elles produit différentes maladies , felon fon degré d’épaiffifflement, & felon la nature des parties qu’elle affeéte, __ On reconnoît l’épaifliffement de la lymphe en gé- néral , à l'infpeétion d’abord du tempérament qui eft chaud & fec, ou froid & fec; à un écoulement confi- -dérable de pituite épaifle & vifqueufe par le nez, par la bouche; par un amas confidérable de glaires dans les urines & les felles ; par des tumeurs qui furviennent aux différentes parties du corps, comme à la mà- choire , au cou, aux oreilles; par lépaififfement du fang qu'on a tiré dans la poëlette. On juge auffi de l'épaififlement.de la Iymphe, par un air fec & groffier que refpire le malade, des aliments vifqueux & gluants o ii]](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b33025794_0001_0615.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)