Recherches cliniques et expérimentales : sur le bruit de moulin symptome d'épanchement intra et extra-péricardique dans les traumatismes de la poitrine / par P. Reynier.
- Reynier, Paul, 1851-1919.
- Date:
- 1880
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Credit: Recherches cliniques et expérimentales : sur le bruit de moulin symptome d'épanchement intra et extra-péricardique dans les traumatismes de la poitrine / par P. Reynier. Source: Wellcome Collection.
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![gné le tissu cellulaire du cou et du tronc, où on consta- tait un emphysème bien prononcé. C'est alors que j'entrepris avec le concours de mon ami le D' Schwartz les quelques expériences dont j'ai parlé plus haut. EXPÉRIENCES. li'o expérience. Un lapin est fixé sur la plancheà expérience. Avec le thermo-cautère nous faisons une incision à la peau, et nous disséquons, de manière à mettre à nu le cinquième espace intercostal gauche, sans qu'aucune goutte de sang ne pîût nous gêner dans notre expérience, avec une seringue ter- minée par une canule à bout mousse, contenant 10 grammes de liquide; nous perforons l'espace intercostal, et nous en- fonçons très peu, de manière à ne pas toucher au péricarde. Dans le tissu cellulaire de la région précordiale, nous injec- tons le contenu de notre seringue, moitié eau, moitié air. Avec le sthéloscope nous écoutons alors, et nous entendons un bruit de glouglou, de clapotement qui prend un son mé- tallique. Ce bruit, nous l'entendons dans le décubitus dorsal, nous faisons soulever la planche sur laquelle le lapin est at- taché, et nous mettons l'animal debout. Or, à mesure que l'on fait soulever la planchette, le brait de clapotement s'affaiblit et finit par disparaître; si on rabaisse la planchette, le bruit se reproduit et devient plus fort lorsque l'animal est couché. Nous taons l'anima], et nous en faisons l'autopsie. Nous pénétrons dans son médiastin, en détachant les attaches du diaphragme, et en soulevant la paroi antérieure du thorax, de façon à laisser les organes en place. Notre injection a été faite suivant nos désirs ; le tissu cellu- laire antépéricardique contient encore de l'air dans ses mailles, et de l'eau qui s'écoule. Le péricarde est intact, et lorsque nous l'ouvrons, nous n'y trouvons aucune goutte du uide.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21169184_0033.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)