Relation de l'Égypte / par Abd-Allatif ... suivie de divers extraits d'écrivains orientaux, et d'un état des provinces et des villages de l'Égypte dans le XIVe. siècle: le tout traduit et enrichi de notes historiques et critiques, par M. Silvestre de Sacy.
- ʻAbd al-Laṭīf al-Baghdādī, Muwaffaq al-Dīn, 1162-1231.
- Date:
- 1810
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Credit: Relation de l'Égypte / par Abd-Allatif ... suivie de divers extraits d'écrivains orientaux, et d'un état des provinces et des villages de l'Égypte dans le XIVe. siècle: le tout traduit et enrichi de notes historiques et critiques, par M. Silvestre de Sacy. Source: Wellcome Collection.
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![à cause de la réputation de sainteté dont ce terrain jouissoit, et qu’Omar lui défendit de vendre aucune portion de ce terrain, et lui ordonna de le consacrer à la sépulture des Musulmans. Le privilège de sainteté attribué au mont Mokattam s’étend depuis Kosaïr jusqu’à la partie de la montagne orientale nommée le mont Rouge ou le mont Yahmoum. Le mont Rouge domine sur le Caire du côté du nord-est ; on le nomme aussi Yahmoum , ou au pluriel Yahamîm , à cause de la variété des couleurs des roches dont il est formé ; car ce mot signifie en arabe, noir, de couleur foncée. Les premiers Musulmans habitans de Misr avoient établi leur mosalla, c’est-à-dire, le lieu destiné aux prières publiques qui se font en plein air, sur le mont Rouge, en face du lieu où fut bâti depuis le château nommé Alasker ; ce qui fit dire à un personnage célèbre, qu’ils avoient négligé la montagne sainte ( c’est-à-dire ^ le mont Mokattam ), pour établir ieur mosalla sur la montagne maudite. <i2> Le mot i^llt ô Dieu, qui se trouve ici dans le texte, et dont j’ai tâché de rendre la valeur en françois par les mots il est bien rare, sert à donner de l’emphase et de l’énergie au discours, et à montrer que l’exception qui suit est rare et presque sans exemple. A. Schultens a omis cette observation dans son commentaire sur la cinquième séance de Hariri, où elle eût été très- bien placée ; et comme je ne crois pas qu’elle ait encore été faite, je vais rapporter ce qu’en dit Motarrézi au commencement de son commentaire sur le Recueil des séances de Hariri. « Allàhomma [•] est un mot que l’on emploie dans la prière, dans le sens » de y a allâho [ô Dieu ]. Le mim, dans ce mot, remplace les particules qui » servent à appeler; aussi n’emploie-t-on jamais concurremment le mot allàhomma et ces particules. On a donné au mim une voyelle, qui est le lujJf jfUtj w( L lujf (J »LaxlV iÇôUJI LgAoî îôijb Vf (J A»! jt-g-kxwVf cîLJj^ ajL Ufûjf LIVRE I. chapithe I. Âtahriii, Ma». Ar. de la Bibl. imp. n.° 682 ,fol. 66 verso et 6y ret- to. Consess. Hari- rii qiiartus.quin- tus et sextus , p. p6. Man. Ar. «.* , ipSp.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b28739619_0041.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)