Essai sur l'hygiène morale des tempéramens : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] février 1837 / par Étienne-Victorin Vian.

  • Vian, Étienne Victorin.
Date:
1837
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Credit: Essai sur l'hygiène morale des tempéramens : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] février 1837 / par Étienne-Victorin Vian. Source: Wellcome Collection.

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    ^4 cliréiien’, esi fait à l’image de Dieu (Genès. , t.2G); si, comme le dit M. Adelon , « la science nous confirme ce qui nous est dit d autre part sur la dignité de l’homme et sur sa plus haute vocation» ( Physiol. , préface ) ; s’il faut admettre , avec M. Richerand , que « 1 âme rationnelle est une émanation divine» ( Phys, préf.) , on conçoit , dis-je , quoique les physiologistes ne nous l’aient pas encore dit , que la vie de l’homme doit avoir quelque rapport avec son origine et sa destinée, que les moyens doivent être d’accord avec la cause et la fin. Il me semble que ce raisonnement est le plus naturel qui soit possible , et qu’il est bien vrai que la naiilre de l’homme est fonction desonoricine et de sa des- D tinaiion. Les chrétiens instruits comprendront facilement ce que c’est que cette fonction. Expliquons cependant notre pensée. En physiologie, une fonction est un acte vital qui s’exécute sous l’impulsion d’une cause et dans un but déterminé. La vie de l’homme n’est pas autre chose. C’est un fait, un acte dont la cause est la volonté de Dieu , et dont le but est d’accomplir cette volonté. Maintenant, pour que cctacie, cette fonction s’exécute d’une manière normale, il faut que l’homme, qui est l’organe de cette fonction , ne perde pas de vue l’impulsion qu’il a reçue de la cause et le but auquel il doit tendre. Tout comme dans le corps humain , une fonction n’est normale , qu’autant que l’organe qui l’exécute, n’est pas dévié de l’impulsion imprimée par la force vitale , et atteint parfaitement le but déterminé. Avec celte différence que le foie, par exemple, est un instrument aveugle et sans volonté, tandis que Rhomme est un instrument intelligent et libre, Si les physiologistes ont découvert par l’observation et l’ex- périence les coiîditions auxquelles les fonctions vitales peuvent s’exécuter d’une manière normale , et si les médecins hygié- nistes ont pu poser des règles dont l’observation garantit à peu près l’accomplissement de ces conditions, les moralistes savent encore plus positivement toutes les conditions auxquelles l’hom- me peut s’acquitter ])arfaitement de sa fonction, et il existe