Essai sur l'hygiène morale des tempéramens : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] février 1837 / par Étienne-Victorin Vian.
- Vian, Étienne Victorin.
- Date:
- 1837
Licence: Public Domain Mark
Credit: Essai sur l'hygiène morale des tempéramens : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] février 1837 / par Étienne-Victorin Vian. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
15/76 (page 15)
![j5 des règles infaillibles qui en cléierniineni les moyens d’après l.'\ cause ei les dirigent tous vers le but. Ce sont les principes de la ])bysiologie qui servent de base aux règles de l’hygiène ; ce doivent être les principes de la théologie (fui servent de base aux règles de la morale. Mais il existe une union si éiioiid entre les facultés de l’homme qui font plus spécialement le sujet des études physiologiques, et celles qui sont l’objet des méditations du théologien, qu’il est impossible que les règles hygiéniques du médecin né se confondent lios-souvent avec les règles hygié- niques du moraliste. Aussi je n’ai pas été étonné d’entendre dire à notre savant Pi ofesseur de physiologie , « que les médecins de l’école de ÎMontpellier se sont bien gardés de penser que les sciences tliéologiques lui fussent étrangères » (i). Les règles de (i) Le célèbre Albcrti, savant mctlecin , naturaliste babile, bon philosophe , théologien instruit et jurisconsulte exercé a su combiner Irès-sageiuent la morale avec la médecine, présenter d’une manière neuve l’influence qu’elles exercent l’une sur l’autre, et démontrer, en même temps, combien leur alliance est utile et importante (Biograp. inédic. ); il a fait plusieursdissertalions, dont le titre seul ne laisse aucun doute sur le principe qui les a inspirées ; De convenientid medicinœ cum theologid praclicd -, De medicinæ et doctrince morales nexii ; De lherapid rtiorhorum morali. Et Champier Symphorien , de Lyon, a fait une dissertation avec ce titre : Spéculum rnedici christiani de instituendo sapientiœ cului , ac de veris et salularibus aninii et corporis remediis. Je regrette bien de n’avoir pu trouver à lire toutes ces thèses. « La métaphysique bien présentée est très-utile à fout homme qui veut faire de bonnes études et en même temps attrayantes , parce que l’on se sent, en quelque façon agrandir, et c’est un sentiment doux, îi mesure que l’on ap- prend à généraliser ses idées, et que l’on en acquiert sur des objets dont l’aspect avait d’abord effrayé;..» ( Tissot, vie de Zimmermann ). D’ailleurs, le médecin doit avoir encore plus d’attrait qu’un autre , pour l’étude de la métaphysicjue , parce que « les merveilles qu’étale la science de l’homme , fournissent des probabilités aux dogmes les plus intéressans de la métaphy- sique et de la morale» (J.-M. Lotdat, dans sa thèse. Esquisse d’un plan de physiologie, p. lo). O Cette connaissance de l’homme physique et moral, qu’on peut regarder comme le principe du bonheur de la société, comme la première et la plus noble](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22358146_0017.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)