Essai sur l'hygiène morale des tempéramens : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] février 1837 / par Étienne-Victorin Vian.
- Vian, Étienne Victorin.
- Date:
- 1837
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Credit: Essai sur l'hygiène morale des tempéramens : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] février 1837 / par Étienne-Victorin Vian. Source: Wellcome Collection.
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![tomme Dieu rédempteur, qui e%\.\e verbe, la parole, il parle, ■il pense; et comme Dieu sanctificateur, qui est l’amour des deux premières personnes, il aime(i). Tel est l’homme au sortir des qui est, à celui qui est la vie même et la vérité n (Thèse de M. Verger ). (I Ce que les philosophes ont accumulé de définitions , de recherches et de dissertations sur l’horame, n’approche pas de la profondeur de ce peu de paroles: Dieu fit l’homme à sa ressemblance. C’est un mot, plutôt qu’un discours, employé pour nous faire concevoir ce que nous avons le plus d’in- térêt de ne pas ignorer. Ce n’est qu’un mot , mais tous est renfermé dans ce mot Les traits que la sagesse divine a imprimés sur lui peuvent être altérés , mais ils sont ineffaçables , et son bonheur c’est de les sentir Ce ne sera pas dans la forme des organes que nous rechercherons la ressem- blance de l’homme avec Dieu , mais l’impression de l’image du Tout- Puissant se retrouve dans l’excellence des effets de ces organes » (Pluche, Spect. de la nat., tom. V). Et dans les organes, enx-mômes , n’y a-t-il pas encore cette ressemblance , puisque, selon la pensée de cet «illustre ancien qui a tant défendu la société., dont il a été une des plus grandes lumières» ( Lordat, leçons orales , i834 ). Dieu s’est fait homme , pour que l’homme devînt Dieu. Deus homo faclus est, ut homo fieret deiis (S.* Augustin, «crm. i3 , de teinp. nat.). Oh! admirable doctrine ! qui ne s’écrierait avec .Tcan-Jacques ; «je vous avoue que la majesté des écritures m’étonne ;... voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe , qu’ils sont petits près de colui-lè » ( Émile, t. 2 ). Est-il étonnant que sous l’inspiration du christianisme il y ait, dans les esprits , de si magnifiques idées de la nature de l’homme, puisque les philosophes pn'icns , eux-inèraes , en ont eu de semblables; tant il est vrai , comme le dit Tertullien , que l’Ame est naturellement chré- tienne. Humanus autem animus , disait l’orateur romain , decerptus est mente divind , cum alio nulle nisi ctim ipso de0 comparari polesl,. ( Tuscid, quœsL , lih. V, c. ) et ailleurs : à naturn dcoriim ut doctissimis sapiem- tlssimisque plaçait •, hauslos animas et lihalos hahemus (De divin. , //ô. cap. 4g^. Ces hauslos aniwios etc ne rappellent-ils pas les paroles mêmes de l’historien sacré : inspiravit in faciem ejus spiraculum vitre ( Gen. 1,'] ) ? (i) « Nous sommes créés h l’image et semblance de Dieu: qu’est-ce A dire cela ? sinon que nous avons une extrême convenance avec sa divine majesté. Notre Ame est spirituelle , indivisible , immortelle , entend, veut et librement est capable de juger, discourir, savoir et avoir des vertus, en quoi elle ressemble à Dieu ; elle réside toute en sou corps, et toute en chacune des parties d’icclui » [anima in corporis partes perreptans , domiciho suo conli- neliir a dit Hippocrate, de insoinniïs , c. i ) -, « comme la divinité est toute](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22358146_0020.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)