Essai sur l'hygiène morale des tempéramens : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] février 1837 / par Étienne-Victorin Vian.
- Vian, Étienne Victorin.
- Date:
- 1837
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Credit: Essai sur l'hygiène morale des tempéramens : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] février 1837 / par Étienne-Victorin Vian. Source: Wellcome Collection.
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![îv tout aussi ckM’aisomiable, viHicule même de soutenir, je ne dis pas la morale, on ne s’en est pas pris an mot lui-même, mais leClirisi, auteur delà morale (i) ; et pour oser en parler alors. il y ait des monumens plus certains de l’iiistoire des nations et de celle de la nature que la Genèsen ( Bernardin de Saint-Pierre, Etudes de la nature, t. I , p. 4o8 , (idil. iu-8.“ ). «L’illustre fondateur de la Société Asiatique de Calcutta , Williain-Joiies , en se félicitant de ce que les travaux de la société sont venus confirmer le re'cit de Aloïse sur l’origine du inonde , ajoutait ces mots qu’il ne faut ]ias oublier : « notre U'nioignage , sur ce point , mérite d’autant plus de oonfiance, que quand même le résultat de notre travail eût été différent, nous l’eussions publié de même et avec une égale franchise , la vérité doit l’emporter sur tout » ( Recherches asiatiques, lo» discours, citées dans La Christ devant le siècle, cha|). 8, p. a65 , par Roselly, de Lorgnes, Var ). « Les auteurs du 18'siècle qui ont traite les livres saints des Hébreux avec un mépris mêlé de fureur, jugeaient l’antiquité d’une manière misérablement supcriiciellepour s’égayer avec Voltaire, aux dépens d’Ezéchiel ou de la Genèse ; il faut réunir deux choses qui rendent cette gaieté assez triste : la plus profonde ignorance et la frivolité la plus déplorable » ( Benjamin Constant, De la religion considérée dans scs formes , t. IV , chap. 11). On verra dans les notes suivantes le témoignage de Cuvier. Personne n’ignore ici , celui de notre savant professeur de mlnéi'alogle , M. Marcel de Serres. Voir aussi dans La législation primitive de M. de Bonald , t. 1 , p. 2i5, une note curieuse , extraite des Recherches sur le christianisme de Charles Bonnet , médecin de Genève ; elle renferme les témoignages de plusieures célèbres astronomes. (i) Je suis persuadé que la morale purement humaine est insuffisante. On peut voir des preuves convaincantes de celte vérité , dans l’introd. h la philos., par M. de Laurentie, p. 4°9 > dans le Cours de philosophie de M. Larroque , de Grenoble. Le sermon de Bourdaloue , du jeudi de la 3« semaine de carême , sur la différence qu’il y a entre la probité humaine et la prohlté religieu.se, est aussi une preuve de l’insuffisance de la morale , dénuée de la sanction divine, et Jean-Jacques ne pensait pas autrement, lorsqu’il disait. « je n’en- tends pas qu’on puisse être vertueux sans religion , j’eus long-temps cette opinion trompeuse , dont je suis bien désabusé n ( Lettres sur les spectacles ). Mais je ne puis laisser ignorer, à ce sujet, le témoignage de ce savant du premier ordre, que j’ai déjà cité: « H n’y a jioint de moi'alc soliile sans la religion. Ou, pour m’expliijuer d’une manière plus préci.sc , la morale rationnelle ne peut produire que la première petite portion du bonheur qui](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22358146_0006.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)