La vérité mise en évidence, ou cinquième lettre à M. Cadet et à ses confréres MM. Laborie & Parmentier, apothicaires de Paris, & c. Avec une réponse à l'ouvrage que viennent de publier M. Hallé, & la Société Royale de Médecine de Paris, 1785 / Par M. Janin. Sur un prétendu foie de soufre volatil, qu'on a dit exister dans les matieres excrémentielles en 1783.

  • Janin, Jean, 1730 or 1731-
Date:
1785
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Credit: La vérité mise en évidence, ou cinquième lettre à M. Cadet et à ses confréres MM. Laborie & Parmentier, apothicaires de Paris, & c. Avec une réponse à l'ouvrage que viennent de publier M. Hallé, & la Société Royale de Médecine de Paris, 1785 / Par M. Janin. Sur un prétendu foie de soufre volatil, qu'on a dit exister dans les matieres excrémentielles en 1783. Source: Wellcome Collection.

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    peuvent-ils ignorer que le foie de foufre détruit très-promptement les fubftances animales? Or puifque vos yeux ont vides cada~ Vres très-mien confervés dans une folie d’aifance , 'pleine d© gadoues , vous avez donc vu la preuve la plus évidente , que le& matières excrémentielles ne contiennent , ni ne produifent point de foie de foufre volatil ■ quoique vous eu (fiez la convicliori intime de cette vérité , vous n’avez pas moins écrit & ligné en 1782 & 1783 ? qu’elles contiennent de cette fubftance , & vous l’avez ainli affirmé , nonobffant que vous aviez ce taie ÿ figné & imprimé en 1778 ? que vous avez vu & bien diffingué une immenfe quantité de cadavres qui nageaient dans une fojfc d’a.ifance. Pourquoi donc m’avez-vous accufé cîe dé mmpolèr ce foie de foufre , vous qui faviez qu’il n’a jamais exifté ? Les expreffions ne me manqueroient pas pour caraélérifer une tellé Conduite ; mais il vaut mieux en appeller au jugement des per- fonnes intégrés 6c défintéreffées. Et comme il eft de toutâ juffice de ne jamais accufer perfonne , qu’autant qiffon a un© preuve plus claire que le jour , voyons fi trois grands Chymifles ont pu ignorer que les fubftances animales font diffoutes très- promptement par l’a&ion corrofive du foie de foufre. Cet exameti mérite la plus fcrupuleufe attention , d’autant plus que c’eft ici le dernier retranchement dans lequel je pouffe mes adver- faires. Mais à quel témoignage avoir recours , pour qu’il ne leui1 foit pas fufpeéf ? à l’Académie Royale des Sciences de Paris. Ouvrons fon rapport du 8 Juillet 1778 * puifquhl a été fait lors de vos expériences fur les latrines : certainement vous ne pouvez ignorer le contenu de ce rapport, dans lequel on lit : Le foie de foufre DETRUIT LES MATIERES ANIMALES encore plus FACILEMENT que les métaux ? p, qy. Plus- facilement î Voilà donc un fait vérifié , conftaté , & attefté par l’Académie , qui ne dépofe pas en votre faveur. Mais avant ds prononcer définitivement > liions ce rapport , pour favoir fi rien îi’auroit contredit ce témoignage : j*y trouve, au contraire , un fécond expofé du foie de foufre volatil, qui prouve que les fubftances animales ne peuvent lui réfifter. C’eft ici, MM. qu’il faut ouvrir vos yeux §C Vos oreilles ; car , deux Déclarations de l’Académie font à votre égard un-Arret fulminant &< (ans appel 3 qui me donne gain de caufe ; 6c vous condamne à tous les frais , dommages & intérêts 6c à me faire une réparation authentique. (ï). ( 1 ) Si jamais on liquide les frais que cette affaire m7a occafionés , Je fuis en état, de prouver que j’ai dépenféplus de vingt mille francs , fans compter dix années de récherches pour parvenir à la découverte de l’Anti- g&éphitique j f»ns €9inntejf treis ans que j’ai employés à défendre la caufè