Note sur les épidémies de coqueluche qui ont régné a Genève en 1833 et en 1838 / par le Dr H.-C. Lombard.

  • Lombard, H. C. (Henri Clermond), 1803-1895.
Date:
1838
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Credit: Note sur les épidémies de coqueluche qui ont régné a Genève en 1833 et en 1838 / par le Dr H.-C. Lombard. Source: Wellcome Collection.

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    veinent contribuent à diminuer le besoin de tousser, tandis t|u’au contraire la position horizontale, le repos, et peut-être l’air renfermé des alcôves. Favorisent l’apparition des accès de coqueluche. Il serait d’autant plus remarquable qu’il'en'fût ainsi, que, chez les adultes, ce sont précisément les circon- stances qui, le plus souvent, diminuent la toux au lieu de l’augmenter. En terminant ce qui concerne la durée et la marche de la coqueluche , je dirai que je n’ai pas eu l’occasion de rencon- trer un seul cas de récidive bien authentique, soit dans cette épidémie, soit dans celle de 1833. Ce qui peut avoir induit en erreur quelques praticiens , c est la fréquence des affections ca- tarrhales pendant que la coqueluche règne dans une ville, et, en outre, la forme toute particulière que prend la toux des adultes dans les mêmes circonstances. En effet, la plupart de mes collègues ont observé que pendant cet hiver les adultes, ceux même qui n’ont eu aucun rapport avec des enfans atteints de coqueluche, ont présenté une toux convulsive revenant par accès, et amenant la bouffissure du visage, le larmoiement, les épistaxis , les vomissemens et tout le cortège des symptômes qui caractérisent la coqueluche; ils ont aussi observé un autre trait de ressemblance avec cette maladie, dans la difficulté que l’on éprouvait à faire cesser ces accès de toux, qui ont résisté à toutes les médications avec une opiniâtreté singulière. 3°'Causes de la coqueluche. — Ainsi que je l’ai dit plus haut, la coqueluche a été importée à Genève par des enfans venus d’une ville infectée, et dès lors il a été facile de tracer la marche de cette maladie par voie de transmission contagieuse. C’est ainsi que dans toutes les familles composées de plusieurs enfans , j’ai vu la maladie atteindre successivement tous ceux qui étaient susceptibles de contracter la coqueluche, à moins que par l’isolement complet on n’eût empêché cette transmission. Je n’ai rencontré qu’une seule exception à cette règle : c’était dans une famille de cinq enfans, dont quatre furent successi- vement atteints; un seul fut épargné, et c’était un enfant à !a-