Examen des principes de l'administration en matière sanitaire, ou, Réponse au discours prononcé à la Chambre des Députés le 31 mai 1826 par M. de Boisbertrand, directeur de l'administration générale des établissements d'utilité publique / par N. Chervin.

  • Chervin Nicolas, 1783-1843.
Date:
1827
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Credit: Examen des principes de l'administration en matière sanitaire, ou, Réponse au discours prononcé à la Chambre des Députés le 31 mai 1826 par M. de Boisbertrand, directeur de l'administration générale des établissements d'utilité publique / par N. Chervin. Source: Wellcome Collection.

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    tour duquel viennent se grouper tous les renseignements qui arrivent à l’administration sur la contagion ou la non contagion de cette maladie , et que pour cette raison on a pu le croire bien informé, en traitant une pareille ques- tion.Toutefois l’examen franc et impartial que je vais faire du discours deM. le Commissaire du Roi , avec tous les égards dus à son double caractère de Député et d’Admi- nistrateur, fera voir qu’il n’est point aussi versé dans celte matière qu’on a pu le penser, et qu’il l’a peut-être cru lui-même. Cet examen prouvera en même temps jusqu’à quel point la religion du Gouvernement et des Chambres a été surprise au sujet de notre loi sanitaire du 3 mars 1822. Ce ne sera point par de simples allégations que je combattrai les assertions deM. de Boisbertrand, mais par des faits d’une évidence palpable, d’une authenticité qu’on ne saurait contester; et tout en me renfermant dans les limites que cet honorable Député m’a lui-même tracées , je ferai voir sur quels fondements ruineux re- pose la doctrine dont il prend si vivement la défense. Tel est le sort de la vérité, que les obstacles qu’on lui oppose servent souvent à accélérer son triomphe ; et tel sera, je n’en doute pas, l’effet inévitable du plaidoyer de M. le Directeur-général en faveur du prétendu carac- tère contagieux de la fièvre jaune. Peut-être trouvera-t-on ma réponse au discours de M. de Boisbertrand tardive. J’en conviens; et voici ma raison : Son Excellence le Ministre de 1 Intérieur ayant, par une lettre datée du 20 mai 1826, chargé 1 Académie royale de Médecine de lui faire un rapport sur les docu- ments que j’ai recueillis, concernant la fièvre jaune et les mesures sanitaires , je crus quil convenait que le rap- port de ce Corps savant eût la priorité sur ma réponse. Mais comme il est aujourd’hui certain que ce rapport ne paraîtra point, du moins tel qu’il a d’abord été lu a