Recherches cliniques faites à l'hôpital Saint-Lazare, maladies des femmes, sur les ulcérations du col de l'utérus, sur les chancres chroniques des parties génitales, les bubons, l'urétrite, la vaginite, etc. / par J. Boys de Loury ... et H. Costilhes ...

  • Boys de Loury, Jules Louis Charles.
Date:
1847
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Credit: Recherches cliniques faites à l'hôpital Saint-Lazare, maladies des femmes, sur les ulcérations du col de l'utérus, sur les chancres chroniques des parties génitales, les bubons, l'urétrite, la vaginite, etc. / par J. Boys de Loury ... et H. Costilhes ... Source: Wellcome Collection.

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    été très peu observée par nous, c’est l’iritis syphilitique. Il est même sur- prenant que , sur un nombre aussi élevé de malades, nous n’ayons eu » qu’une seule fois l’occasion de l’observer. Notons également, pour prévenir le lecteur contre certaine crainte, que jamais la cautérisation avec le nitrate acide de mercure n’a été suivie de salivation, quoique ce moyen ait été très souvent employé dans les ulcé- rations un peu profondes du col, non seulement pendant les trois années qui font la base de ce travail, mais bien plus souvent encore dans les neuf ans qui ont précédé. Une chose encore fort importante que nous voulons consigner dans ce préambule, c’est que la plupart des femmes qui sont entrées dans notre service avec des syphilides étaient toutes des femmes qui n’avaient pas encore été traitées par nous; ou ces malades arrivaient de la campagne, ou bien elles avaient été précédemment reçues dans d’autres services. M. Boys de Lourÿ remarque que lorsqu’il a pris le service de Saint- Lazare, il y avait un très grand nombre de syphilides, et que maintenant ces accidens secondaires sont assez rares. Toutes les fois qu’un symptôme primitif présente un peu de gravité, lorsqu’il paraît sé limiter difficilement, nous insistons pour que le traite- ment anti syphilitique soit bien suivi et pendant un temps suffisant ; et nous croyons pouvoir attribuer à cette cause le peu de multiplicité de nos accidens secondaires. La vaginite, qui, à l’hôpital de Lourcine, offre assez de fréquence, ne s’est présentée à notre observation, dans l’espace de trois années, que 37 fois, et encore était-elle compliquée d’un certain nombre de symptômes primitifs divers. Il en sera de même de l’urétrite que nous n’avons obser- vée que 12 à 13 fois; pendant l'une de ces trois années il ne s’en est présenté que deux cas. Nous ferons remarquer que nous avons dirigé sur toutes les malades notre attention sur ce point qui excite, depuis quelques an- nées, l’intérêt des syphilographes ; non seulement nous pressons de haut en bas sur toute l’éténdue de l’urètre, mais nous enjoignons aux malades de rester quatre à cinq heures sans uriner avant d’être soumises à notre examen. Il est un point très important, lorsque l’on veut s’occuper des maladies des organes génitaux de la femme ; c’est d’apprendre à examiner toutes les parties avec la plus scrupuleuse attention. Cette recommandation, qui pourrait sembler puérile, a pourtant une telle portée, que des médecins