Réflexions cliniques et opératoires sur 73 cas de cancérose de l'appareil urinaire / par F. Cathelin.

Cathelin, Fernard, 1873-1945.

Date:: 1910?]

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Credit: Réflexions cliniques et opératoires sur 73 cas de cancérose de l'appareil urinaire / par F. Cathelin. Source: Wellcome Collection.

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Le seul signe clinique de primordiale importance a été l’hématurie qu’on note dans 7 cas. Elle manqua dans les 4 autres cas. Le poids des reins cancéreux a été respectivement de 1315 gr., 670 gr., 480 gr., 440 gr. et 190 gr. Les 8 cas où nous sommes intervenus, 7 fois par néphrectomie lombaire sus-capsulaire et 1 fois par néphrectomie parapéritonéale (voie de Grégoire) nous ont donné 7 guérisons totales et une mort survenue quelques heures après, chez un enfant de 5 ans atteint d’un énorme sarcome fuso-cellulaire (voie latérale). Des 7 guérisons immédiates, nous savons dès maintenant que 4 malades qui s’étaient très bien rétablis sont morts, 3 malades 8 mois après et un autre 6 ans après, avec albuminurie du rein restant. A. Formes histologiques. Leur étude a été faite par M. le Dr. Beauvy, Chef de Laboratoire à l’Hôpital d’Urologie et son importance légitime que nous mentionnions ici ces différentes formes anatomo-pathologiques intéressantes. 1. Epithéliome alvéolaire à cellules claires. La tumeur est formée de cellules dont le contour seul retient la couleur des réactifs. Le noyau est central, arrondi, de petit volume; les cellules sont pour la plupart cubiques, sans forme constante, à facettes aplaties par contact réciproque; au voisinage des travées conjonctives, beaucoup de ces cellules sont allongées, cylindriques et constituent un revêtement en palissade. Les cellules sont groupées en masse que divisent des cloisons de tissu conjonctif à type adulte renfermant des vaisseaux sanguins. La partie conjonctive de la tumeur est peu importante par rapport à la masse épithéliale. Beaucoup de parties de la tumeur sont infiltrées de sang extravasé, beaucoup sont nécrosées, se colo¬ rant mal par les réactifs. Dans l’ensemble, la tumeur par ses cellules claires, par ses cloisonnements, par ses dégénérescences, ressemble d’une façon frappante à l’épithéliome séminal du testicule. Le groupement des cellules étant alvéolaire, il est difficile de rattacher l’origine de cette tumeur aux tubes contournés ou à des inclusions surrénales; cette dernière hypothèse semble la plus vraisemblable, à cause de la morphologie des cellules (hypernéphrome). 2. Sarcome fuso-cellulaire. La tumeur est formée de cellules volumineuses présentant des aspects va¬ riables suivant leur orientation. Sectionnées parallèlement, elles apparaissent allongées dans le sens de la cellule. Le protoplasma retient très faiblement l’éosine. Aucun faisceau conjonctif, ni aucun vaisseau adulte ne se voit dans la tumeur, que quelques artérioles englobées, situées à la périphérie; partout